Gestion de crise

Les « sommes-nous » de toutes les peurs. Par Thierry Fusalba

« C’est une erreur fatale de rentrer en guerre sans la ferme intention de la gagner » Général (US) Douglas Mc Arthur


Jacqueline Sala
Lundi 10 Mars 2025


Peut-être devrions-nous cesser de tergiverser et dire clairement aux Russes que nous sommes en guerre contre eux, car nous les tenons responsables du comportement belliqueux de leur président. Seules les colères populaires, associant une prise de conscience et une foi en l’avenir, permettent de faire bouger les choses. Ce qui est valable pour eux l’est aussi pour nous.



Les « sommes-nous » de toutes les peurs. Par Thierry Fusalba

La déclaration du Président Emmanuel Macron du 5 mars 2025 a nourri quelques inquiétudes pour l’avenir de la France mais ne nous a guère éclairés sur les actions à mener. Certes, il a désigné la Russie comme menace mais qui exactement ? On ne se fait pas la guerre entre gouvernants ; on laisse au peuple le soin de s’étriper. C’est lui que l’on combat depuis toujours, même si le narratif utilisé par les adversaires pourrait laisser croire le contraire. Ainsi, le président Poutine déclare le 21 février 2023 dans un discours devant la Douma « Nous ne sommes pas en guerre contre le peuple ukrainien, je l’ai déjà dit à de nombreuses reprises. Le peuple ukrainien lui-même est devenu l’otage du régime de Kiev et de ses maîtres occidentaux, qui ont en fait occupé ce pays politiquement, militairement et économiquement, détruit l’industrie ukrainienne pendant des décennies et pillé ses ressources naturelles. »

Emmanuel Macron ne dit pas autre chose : « J'ai toujours été clair sur le cadre qui était le nôtre, nous ne sommes pas en guerre contre le peuple russe et nous refusons d'entrer dans une logique d'escalade (1*) ». L’intention est double. D’une part, rassurer les populations sur la volonté de limiter les dommages collatéraux ainsi que leur sort en cas de défaite de leur pays. Mais on sait combien aujourd’hui l’application du droit international est fluctuante selon les parties au conflit. D’autre part, rendre son action militaire plus acceptable et développer un sentiment antiguerre parmi une frange de la population non informée ou mal.

Mais cet argument ne résiste pas à la réalité des combats. Lorsqu’un Ukrainien reçoit des bombes sur sa maison, même s’il n’était pas visé, il lui est difficile de ne pas considérer l’avion qui l’a larguée comme une menace pour sa famille parce qu’il visait un dépôt de munitions situé non loin. De même, lorsqu’une mère russe accueille le cercueil de son enfant, il lui est impossible de ne pas considérer comme un ennemi, le pays qui a vendu l’arme ayant servi à le tuer. Cette volonté de ne pas nommer les choses pour essayer de fracturer la cohésion nationale chez l’ennemi ne fonctionne pas. Chaque peuple confronté à la guerre attend d’abord un franc-parler de ses dirigeants puis, si c’est possible, des gages de bonne volonté de la partie adverse.
 
 

Sommes-nous en guerre ?

Peut-être devrions-nous cesser de tergiverser et dire clairement aux Russes que nous sommes en guerre contre eux, car nous les tenons responsables du comportement belliqueux de leur président. Seules les colères populaires, associant une prise de conscience et une foi en l’avenir, permettent de faire bouger les choses. Ce qui est valable pour eux l’est aussi pour nous. Encore faut-il écouter les doléances lorsqu’elles s’expriment et ne pas les classer sans suite en diabolisant systématiquement ceux qui inquiètent. Encore faut-il redonner confiance aux citoyens en leur promettant que le changement ne débouchera pas sur un chaos politique et économique mais sur un vrai respect et un soutien désintéressé.

Les Russes gardent en mémoire la crise sociale et humanitaire qui a suivi l’effondrement de l’URSS. Voir un président russe hilare aux côtés de son homologue américain a sans doute fait jubiler certains atlantistes. Moins le retraité russe qui a vu son niveau de vie s’effondrer et la pauvreté se généraliser. D'après l'Unicef, la proportion d'enfants vivant dans la pauvreté en 1997 dépassait les 75 %. Parfois, une dictature qui vous nourrit est plus acceptable qu’une démocratie qui vous affame. Cela me rappelle la remarque d’un vieux Kinois en 2006 qui me confiait, d’un air désabusé : « au moins, avec les Belges au Congo, on mangeait trois fois par jour… » La misère, et surtout la peur de la misère, a toujours été le terreau de la tyrannie, car elle favorise la soumission des masses.

Sommes-nous décidés à gagner cette guerre ?

Admettons que nous sommes en guerre. Avons-nous vraiment envie de la gagner ? Je ne parle pas de moyens, car en France, il est plus facile de construire des avions de chasse qu’une volonté politique. On peut se poser la question pour plusieurs raisons. D’abord parce que gagner la guerre contre une puissance nucléaire serait un précédent. Depuis 1945, aucun affrontement contre un pays maitrisant l’atome nucléaire ne s’est soldé par une victoire complète et définitive. Certains pays l’ont bien compris comme la Corée du Nord, désormais à l’abri de toute velléité américaine ou l’Iran qui redouble d’efforts pour obtenir la bombe atomique. On pourrait noter également avec une certaine ironie que si le Danemark ou le Canada la possédait, M. Trump serait probablement moins enclin à vouloir annexer tout ou partie de leur territoire.

À ce titre, le débat actuel sur l’élargissement du parapluie nucléaire français à d’autres pays européens est intéressant mais il reste amputé d’un aspect majeur. Ce qui est crucial n’est pas de savoir qui appuiera sur le bouton rouge mais pour quelle raison. Le Président Macron est-il prêt à prendre le risque de voir la France vitrifiée par une riposte nucléaire russe pour avoir voulu défendre la Podolie (région centrale d’Ukraine) ou la Moldavie contre une attaque d’ampleur conventionnelle ? Le dilemme du corridor de Dantzig n’est jamais loin. Face à cette question, certains experts objectent que le recours au nucléaire est l’ultime étape dans un conflit et que l’attrition des capacités militaires adverses doit être achevée avant qu’elle soit atteinte. On comprend mieux la volonté de nos politiques de vouloir accroître de façon exponentielle les dépenses liées aux équipements pour mener un combat de « haute intensité » dans la durée. Mais augmenter démesurément nos capacités conventionnelles pour faire face à une guerre totale est un leurre. Nous disposons en France comme en Europe du savoir-faire mais pas des capacités industrielles, ni des ressources pour contrebalancer l’industrie de guerre russe, du moins pas avant dix à quinze ans.

M. Poutine sait quant à lui qu’il dispose d’une fenêtre d’opportunité de quatre ans pour achever ses objectifs stratégiques, car nul ne peut dire si M. Trump sera réélu. Le temps joue donc contre lui. Mais pour l’Europe « jouer la montre » en espérant le retour d’une administration moins protectionniste et plus conciliante en 2030, tout en maintenant un statu quo en Ukraine, serait une hérésie. D’autant plus que l’espace joue aujourd’hui contre l’Europe, car le retrait américain en matière de soutien va créer un appel d’air géostratégique. On ne peut d’ailleurs pas exclure une nouvelle offensive russe d’ampleur dans les prochaines semaines alors que les administrations américaine et ukrainienne s’échangent des amabilités, et que l’Europe se déchire sur l’envoi de troupes au sol. Le pire serait donc de voir se rejouer la drôle de guerre de 1939 – 1940. La situation géopolitique, l’invasion russe et aussi la pression de l’administration Biden nous ont amené progressivement vers un point où il est désormais impossible d’opérer un demi-tour. En cela, tous les experts des plateaux ont raison : céder sur l’Ukraine – ou en donner l’impression - ne ferait que conforter le président Poutine dans sa volonté de recréer le glacis occidental entre la Russie et l’Europe. Pour contrer cette menace, le déploiement de troupes européennes en Ukraine devient une urgence. Elles devraient même déjà y être ! Ce déploiement, accompagné d’un cessez-le-feu unilatéral de M. Zelenski, mettrait Russes et Américains devant leurs responsabilités. Pour les Russes, violer un cessez-le-feu, même non signé, et attaquer des troupes européennes constitueraient un acte de guerre impliquant une riposte. Le tout est de savoir si nous sommes prêts à affronter la Russie… et à gagner.   

Sommes-nous prêts à utiliser toutes nos armes pour gagner ?

De nombreux d’experts s’expriment depuis le 24 février 2022. Il est à noter que peu d’entre eux avaient entrevu la possibilité d’une entrée des troupes russes en Ukraine ; tous sont à présent certains de savoir comment les en faire sortir. Certains parlent d’expérience, car ils ont connu, mutatis mutandis, les affrontements sur les théâtres d’opérations extérieurs en tant que militaires. D’autres étudient la situation actuelle à l’aune de l’Histoire et font de la prospective, un peu comme les haruspices lisaient jadis dans les entrailles des bêtes sacrifiées pour connaître l’avenir.  À la différence qu’ici, ce sont les ventres des soldats ukrainiens et russes qui sont en jeu…

Mais la guerre n’est plus, comme le disait Napoléon, un art simple et tout d’exécution. Surtout, les affrontements directs dans des espaces clos ne sont plus de mise. Désormais, on s’affronte partout, tout le temps, dans le monde réel et virtuel, dans tous les domaines qui structurent une société et l’on n’a que peu de considération pour la nature des victimes. La guerre est totale mais comme sa réalité cruelle a été dévoyée notamment par une filmographie US glorifiant les héros et les martyrs, les populations pensent que faire la guerre revient à télécharger une partie sur un jeu vidéo dans lequel les victimes seront fictives.  Il n’en est malheureusement rien et toute guerre connaît ses horreurs, ses destructions, ses crimes.

Qu’on soit sur la ligne de front ou à des milliers de kilomètres, on en ressent les effets dévastateurs. Et l’actualité nous montre que le passage du statut de supplicié à celui de bourreau change au gré des circonstances, des narratifs et des intérêts vitaux. Pire, si certains veulent étudier le passé pour prédire l’avenir qu’ils le fassent avec objectivité : dans toute l’histoire de l’Humanité, toutes les armes à disposition des armées ont toujours été utilisées. Autre ironie politique, les Américains sont les seuls à avoir utilisé l’arme nucléaire sur une population civile faisant 140 000 morts japonais. Et c’est sans parler des bombes à fragmentation ou thermobariques en Afghanistan ou des agents chimiques au Vietnam… Le Vice-président Vance a raison : face aux USA, les États européens font figure de pacifistes inexpérimentés. Dans l’hypothèse d’un conflit ouvert avec la Russie, il faut donc envisager l’emploi de l’arme nucléaire non comme une possibilité ultime mais comme une évidence. Mais de quelle utilisation parlons-nous ?

La doctrine française repose sur une stratégie anti-cités et non sur un emploi limité au champ de bataille (2*). Les SNLE (3*) lancent tous leurs missiles MIRV (4*) en un seul tir et ce sont les centres de pouvoir de l’adversaire qui sont visés. La France a d’ailleurs renoncé à utiliser l’arme nucléaire tactique, en abandonnant le programme de missile sol-sol Hadès. Moins pour des raisons militaires que politiques, d’ailleurs, l’allié allemand voyant d’un mauvais œil la possibilité d’être frappé sur son sol par un missile nucléaire français… Quel président français sera disposé demain à raser une ville et tous ses civils, femmes, enfants et vieillards face à une percée de chars russes dans la trouée de Fulda ? L’inverse se discute. Face aux troupes napoléoniennes, le Tsar n’a pas hésité à donner l’ordre d’incendier Moscou.  C’est donc toute la stratégie de dissuasion française qu’il faut repenser, et ce, avant d’envisager de l’étendre à d’autres pays. Et puisqu’elle est exclusivement défensive (5*) visant à préserver les intérêts vitaux de la France, elle doit être complétée par un dispositif d’interception des missiles balistiques adverses, du type « dôme de fer » déployé en Israël.
C’est dans ce domaine aussi – et peut-être en priorité - que les investissements de la France pour sa Défense annoncés par le Président Macron devront porter. Avoir quelques dizaines de canons ou d’avions en plus ne servirait à rien si notre doctrine de dissuasion devenait inefficace.
 

3 Sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (4 pour la France). 

4 Multiple Independently Targetable Reentry Vehicle (ogives multiples portées par un seul missile). 

 

5 https://www.defense.gouv.fr/dgris/politique-defense/la-dissuasion-nucleaire-francaise. 


Sommes-nous tous prêts à mourir pour Kiev ?

Enfin, au-delà de la préparation matérielle, une préparation morale à un affrontement généralisé en Europe s’avère nécessaire à tous les niveaux et dans tous les secteurs de la société. Et cela sans attendre. L’exemple de l’effondrement rapide et imprévu de l’Irak ou de l’Afghanistan doivent nous rappeler que sans volonté de combattre, notre Nation disparaîtrait, quelle que soit la valeur de ses troupes au combat.
Il n’est pas inutile de rappeler que c’est le désengagement des puissances étrangères censées en assurer la gouvernance qui a permis dans ces pays au chaos de s’installer. Il y a donc lieu de considérer le renforcement de la résilience des Français comme une condition impérative de succès. Bien sûr, on pourrait objecter que les pays cités ci-dessus avaient une culture et une histoire différentes de la nôtre. Mais que dire alors de la période de confinement forcée durant l’épidémie de la Covid19 qui a entrainé une hausse phénoménale  des consultations chez les psychologues et psychiatres ? Le site de prise de rendez-vous en ligne Doctolib note en juin 2022 "une progression importante de l’activité des professionnels de la santé mentale l'année dernière avec notamment deux signaux importants : des consultations chez les psychologues qui ont plus que doublé en 2021 (+102% en un an) et une forte hausse des consultations chez les psychiatres (+32% en un an)." Globalement, le volume de consultations des 18-24 chez les psychiatres et les psychologues a augmenté de plus de 50% entre 2019 et 2022. (6*)

À ce problème s’ajoutent les actions menées depuis plusieurs décennies par des États (dont des alliés) et différentes communautés ou minorités idéologiques ou religieuses pour mettre à mal la concorde nationale, en dénonçant et en dénigrant tout ce qui fait l’architecture d’une Nation. La langue, l’Histoire et ses grands personnages, les traditions, ses élites… Comme les sapeurs creusaient jadis sous les fortifications des tunnels où ils plaçaient des mines pour ouvrir des brèches dans les murailles, nos sociétés occidentales sont aujourd’hui menacées d’effondrement économique et social mais aussi intellectuel et moral. Il est donc nécessaire, au-delà des annonces de chiffres astronomiques consacrées à la Défense, de travailler sur la cohésion de notre pays en proposant un nouveau contrat social qui prenne en compte non seulement les aspirations de chacun mais aussi les contraintes du moment. D’autant plus que cet effort financier sera nécessairement critiqué et exploité politiquement, car il est initié au moment où l’argument d’un régime des retraites par répartition en déficit sert d’argument pour exiger des Français de travailler plus longtemps. Il serait temps de dire aux Français que les libertés individuelles doivent céder le pas aux libertés collectives, ou bien qu’avoir le droit de faire ou de dire ne signifie pas qu’il le faille.

Sinon, il ne faut pas s’étonner de la position d’une majorité de Français sur l’envoi de troupes en Ukraine. Selon un sondage CSA réalisé pour CNews, Europe 1 et le JDD en mars 2025, 65 % d’entre eux se déclarent défavorables dont une écrasante majorité des 18-24 ans. Il ne sert donc pas à grand-chose d’augmenter drastiquement le montant des dépenses liées à l’armement si c’est pour ne pas avoir suffisamment de soldats pour s’en servir. On constate d’ailleurs que c’est le problème majeur de l’Ukraine aujourd’hui. En cas de guerre, notre armée professionnelle ne serait pas capable de soutenir un conflit de longue intensité dans la durée et se reposerait le problème de l’utilisation de l’arme ultime. Cette stratégie mettrait également en péril notre présence outremer, car on peut imaginer que des pays comme la Chine ou même l’Australie ou le Japon pourraient être tentés de profiter de nos choix stratégiques européens pour étendre ou accélérer leur hégémonie régionale. Après avoir été « chassée » des anciennes colonies africaines, la France perdrait ses derniers « confettis d’Empire » et son statut de puissance mondiale.
Cela aurait enfin certainement des conséquences sur la liberté du trafic maritime et notre approvisionnement en matières premières et en biens d’équipement ou de consommation vitaux en pâtirait. Dans ce domaine également, des efforts sont à consentir, car une économie de guerre se construit d’abord sur une souveraineté économique. L’exemple des ruptures de stock de médicaments est révélateur de ce que serait la situation d’une France dépendante aux importations. D’autant plus que rien ne garantit désormais que les USA accepteraient d’approvisionner notre vieux continent rebelle.

Il faut donc peser avec soin les choix stratégiques qui doivent être faits, car ils engageront la France pour le siècle à venir. Il faut enfin préparer l’après-crise ukrainienne, car elle laissera des traces. Certains pays ont cru pouvoir s’affranchir de la solidarité européenne ; d’autres le croient encore. Il sera temps un jour de leur rappeler, quels que soient leurs nouveaux gouvernants. Il faut enfin peser avec soin les actions à initier, même symboliques. Ainsi, l’envoi de soldats en Ukraine sans mandat clair ou sans ordre précis en cas de prise à partie, rouvrirait le traumatisme des soldats français ou belges capturés en Bosnie ou au Rwanda sans avoir eu le droit de combattre. Sans compter les reproches de la part de populations locales qui attendent toujours plus de leurs « protecteurs » que ce qu’ils peuvent offrir.
Il faut enfin sans tarder régler les différends ou les querelles internes que nous n’aurons plus le loisir d’entretenir si tout le pays entre en guerre. Dans le défilé des Thermopyles, des combattants grecs et spartiates bien inférieurs en nombre ont tenu tête aux soldats perses de la plus grosse armée de l’époque. Les premiers défendaient leurs cités, les seconds servaient un roi. Et la victoire de Xerxès 1er ne fut possible que par la trahison d’un des Grecs. C’est un enseignement que la France devrait garder en tête. Car si, comme le disait Aristote, « un ami de tous n’est l’ami de personne », un ami de personne est l’ennemi de tous.   
 

Auteur : Thierry Fusalba, Directeur de l’Agence C4

Expert en communication de crise et d’influence, Thierry Fusalba a fondé en 2009 l’Agence C4 (Conseil et Coaching en Conduite de Crise) qui propose une méthode de pilotage de crise UNIQUE (www.agencec4.com). Il a travaillé avec différents cabinets de conseil (Didier Heiderich, Layer Cake, Nanocode Easylience, Element), conduit des exercices et dirigé des cellules de crise à l’international et écrit différents ouvrages sur la gestion des crises. Il enseigne actuellement à l’IRIS Paris, l’IEC de Lyon dont il est membre du Conseils scientifique et à l’UFR Santé de Rouen.

Résidant en Touraine où il est élu dans sa commune, Thierry FUSALBA est passionné d’écriture. Il a publié un roman » Les vies multiples », un carnet de route « Les hommes du bord de terre », un essai politique « Moi, électeur de la République », ainsi qu’un recueil de nouvelles, « Mémoires d’outre espace » et un recueil de poésies « Poésies incomplètes ».
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